"Dans la lagune, derrière le cordon de dunes, il y avait des
centaines de baleines avec leurs petits, et sur la grève, des milliers
de carcasses qui blanchissaient au soleil.
C'est là que les mères viennent mettre au monde leurs enfants,
c'est là que les vieilles viennent mourir, c'est un lieu sacré
pour le peuple des baleines. Quand on est arrivé, l'eau était
claire comme un regard, quand on est parti, la mer était rouge de sang
et au dessus des milliers d'oiseaux n'arrêtaient pas de tourner en criant.
Le ciel était noir et houleux comme si la nuit était tombée
en plein jour, comme si l'âme des baleines massacrées nous poursuivaient
de ses cris..."
Depuis des milliers d'années, la Baleine n'arrête pas de souffler
dans les profondeurs de nos nuits, dans les remous de nos rêves, dans
l'obscurité de nos terreurs ; elle est l'incarnation des puissances archaïques
de la vie, elle est la vie même. Mais petit homme est un prédateur
féroce, rien ne l'arrête, pendant deux siècles, il a poursuivi
les baleines sur tout les océans du globe. Elles ont bien failli en disparaître
à jamais.
C'est cette grande saga de la chasse à la baleine qu'évoque le
conteur Alain Le Goff. Il puise, en les adaptant, dans les traditions orales
bretonnes, africaines ou du Détroit de Behring, mais il a lu aussi avec
passion "Moby Dick" de Melville, "la croisière du Cachalot"
de Frank Bullen ou "les Derniers Baleiniers Français" de Louis
Lacroix. Faits réels ou histoires inventées, mythes anciens, chants
de marins et chants de baleines : c'est un voyage qui nous conduit des landes
bretonnes aux bars oubliés de Valparaiso, sur le dos des baleines ou
le pont des trois-mats, dans les odeurs d'huile, d'épices... et de sang.
Ecouter des extraits du spectacle
Le Diable
Nantucket
Ecouter un extrait musical
Extraits de presse :
Les contes d'Alain Le Goff sont l'expression actuelle du patrimoine culturel
de cette Bretagne de marée au galop et de galets. Ils engagent à
la pourqsuite du rêve et à la rencontre avec les maîtres
du vent. Réjouissant !
Le Midi Libre
Il y a du sorcier dans ce petit homme moustachu, tout de noir vêtu
qui arpente la scène comme s'il arpentait l'univers à grandes
enjambées, le verbe haut et la voix rocailleuse.
Le Télégramme
Tout
Public à partir de 10 ans RECIT / ALAIN LE GOFF MUSIQUE / JOHN MOLINEUX MISE EN SCENE / HUGUES CHARBONNEAU DUREE / 1h20 PLATEAU / 8mx6m ECLAIRAGE ET SONORISATION / FICHE TECHNIQUE COMPLETE DANS L'ESPACE PRO |
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